Iran en colère contre l'interdiction 'raciste' des États-Unis ciblant les nations musulmanes

L'Iran a vivement condamné le nouveau décret de voyage des États-Unis, le qualifiant de « raciste » et reflétant l'hostilité envers les Iraniens et les musulmans. Le décret restreint les voyages en provenance de 19 pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient, et entrera en vigueur le lundi. Le responsable iranien Alireza Hashemi a critiqué la mesure, affirmant qu'elle viole les normes juridiques internationales et nie à des millions de personnes le droit fondamental de voyager en fonction de leur nationalité ou de leur foi. Le décret concerne des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord tels que l'Iran, l'Afghanistan, la Libye, le Yémen, la Somalie et le Soudan, mais également le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, etc. Le président Trump a expliqué que le décret est nécessaire pour s'assurer que les étrangers admis n'ont pas d'attitudes hostiles envers les citoyens américains, la culture, le gouvernement, les institutions ou les principes fondamentaux. Le décret comprend également des restrictions partielles et de nouvelles exigences de visa pour plusieurs pays, notamment le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. Il est intéressant de noter que la Syrie n'a pas été incluse dans le décret, malgré être un hub pour les djihadistes étrangers. Le décret a suscité l'indignation, les critiques arguant qu'il s'agit d'une forme de discrimination basée sur la nationalité et la foi. La mesure intervient à un moment sensible, alors que les États-Unis et l'Iran sont actuellement engagés dans des négociations nucléaires très sensibles.