Débloquer le potentiel économique de l'Afrique grâce au libre-échange.

Les récentes annonces tarifaires ont provoqué des perturbations sur les marchés mondiaux, les incitant à réduire leur dépendance à l'égard de marchés uniques. Cette incertitude a créé des opportunités pour les marchés émergents, notamment en Afrique, de nouer de nouvelles relations et de renforcer leurs positions. L'Afrique a une occasion unique de tracer sa propre voie, ancrée dans le commerce ouvert, les idées, les innovations et l'autonomisation numérique. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a augmenté le commerce intra-continental, et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique prévoit une augmentation de 35 % du commerce intra-africain d'ici 2045. Malgré les promesses de la ZLECAf, d'importantes barrières entravent un commerce intra-africain robuste, notamment des systèmes de paiement fragmentés, des cadres réglementaires incohérents et une logistique transfrontalière complexe. L'Afrique doit être capable de commercer avec elle-même rapidement, à moindre coût et en toute sécurité, et les paiements sont le sang vital du commerce. Pour y parvenir, l'interopérabilité des systèmes de paiement, l'harmonisation entre les gouvernements et l'investissement dans les infrastructures physiques sont nécessaires. Ces efforts réduiront la dépendance du continent, facilitant ainsi la croissance des entreprises en Afrique et au-delà. Le moment est venu de redoubler d'ouverture, et non de s'en éloigner, car l'avenir de l'Afrique en dépend. En relevant ces défis, l'Afrique peut non seulement augmenter le volume, mais aussi la valeur des échanges en son sein, construisant ainsi une résilience économique pour une prospérité partagée.