La Cour suprême autorise les États à couper le financement de Planned Parenthood

La Cour suprême s'est prononcée en faveur de la Caroline du Sud, permettant aux États de refuser des fonds Medicaid à Planned Parenthood, établissant ainsi un précédent pour les États conservateurs afin de bloquer les fonds publics destinés aux prestataires d'avortement. L'affaire, Medina c. Planned Parenthood South Atlantic, portait sur la question de savoir si les patients Medicaid à faible revenu pouvaient poursuivre en vertu du Civil Rights Act de 1871 pour choisir leur propre prestataire de soins qualifié. La Cour a statué à 6 voix contre 3 que le recours habituel en cas de violation de la loi fédérale serait que le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux retienne les fonds Medicaid de l'État, et non qu'un particulier poursuive l'État. Cette décision résout le problème des contribuables contraints de financer indirectement des cliniques et des procédures d'avortement auxquelles ils s'opposent moralement. Planned Parenthood reçoit au moins 600 millions de dollars par an par le biais des remboursements Medicaid des États, ce qui représente environ 30 % du chiffre d'affaires total de l'organisation. L'amendement Hyde interdit l'utilisation de fonds fédéraux pour les avortements, mais ne s'applique pas aux financements des États, et certains États peuvent choisir d'utiliser leurs propres fonds Medicaid pour couvrir les avortements. La décision permet aux États de décider s'ils continueront à financer des opérations comme Planned Parenthood ou s'ils couperont le flux de trésorerie. Les militants pro-vie soutiennent que c'est le but, tandis que les militants pro-avortement soutiennent que sans les fonds des États, Planned Parenthood sera forcée de fermer. La décision signifie que chaque État a le pouvoir de décider comment allouer les fonds Medicaid, et que les électeurs d'un État particulier ont le droit de refuser de participer au financement de l'avortement.