Le dernier rapport du PIB a montré un taux de croissance annuel de 3%, une remontée par rapport au trimestre précédent. Cependant, ce chiffre phare a été largement influencé par une baisse des importations suite à une augmentation causée par l'anticipation des tarifs. En dessous de la surface, la demande domestique sous-jacente a montré une faiblesse significative, croissant à son rythme le plus lent en plus de deux ans. Les secteurs clés sensibles aux taux d'intérêt, notamment la construction résidentielle et commerciale, ont connu des contractions. Ces secteurs ont ouvertement cité les taux d'intérêt élevés comme un vent contraire majeur à leur performance. Pendant ce temps, l'inflation, mesurée par l'indice des prix de la dépense personnelle (PCE), était proche de la cible de 2% de la Réserve fédérale. Cette combinaison de faible demande sous-jacente, de secteurs sensibles aux taux d'intérêt en difficulté et d'inflation contenue présente un argument solide pour que la Réserve fédérale considère des baisses de taux d'intérêt. L'argument pour retarder les baisses repose sur les prévisions d'inflation futures, en particulier concernant l'impact des tarifs. En fin de compte, les tendances sous-jacentes les plus faibles, exacerbées par les taux élevés, fournissent le cas le plus convaincant pour un ajustement de la politique.
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The GDP report's case for rate cuts
