Les principaux opérateurs du Parti républicain sont inquiets que les républicains de la Chambre des représentants qui quittent leurs sièges pour se présenter à des fonctions plus élevées pourraient coûter à leur parti le marteau du président de la Chambre. Cette inquiétude survient après que les démocrates ont réduit les marges dans deux districts congressionnels de Floride, suscitant des craintes quant aux sièges à bascule lors des élections de l'année prochaine. Les républicains sont particulièrement inquiets à propos de trois membres de la Chambre qui envisagent de se présenter à des fonctions à l'échelle de l'État : Mike Lawler dans l'État de New York, John James dans le Michigan et Andy Barr dans le Kentucky. Ces districts sont cruciaux, car Trump les a remportés par des marges étroites, et le départ des titulaires pourrait les rendre vulnérables à la prise de contrôle par les démocrates. L'agenda de Trump est en danger si les républicains perdent des sièges, et il a exprimé ses inquiétudes quant à la majorité fragile de la Chambre. Trump a même retiré sa nomination d'Elise Stefanik pour l'ambassadeur des Nations unies, craignant que son siège ne soit perdu. Les titulaires en poste ont un avantage sur les nouveaux candidats, et leur départ pourrait obliger le parti national à dépenser de l'argent pour défendre des sièges qui pourraient être dépensés ailleurs. Le Comité national républicain de campagne (NRCC) demande aux membres de les prévenir s'ils ont l'intention de partir, afin qu'ils puissent s'assurer qu'un candidat solide est en place pour défendre le siège. Il s'agit d'une crainte plus large quant aux sièges à bascule l'année prochaine, alors que les républicains tentent de maintenir leur majorité. Dans l'ensemble, le Parti républicain craint que ces départs n'élargissent la carte pour le parti d'opposition et ne leur coûtent le marteau du président de la Chambre.
axios.com
Swing-seat fears hit House GOP ahead of 2026
Create attached notes ...
