L'État de Kachin au Myanmar est au centre de la course sino-américaine pour les terres rares

Les médias occidentaux ont récemment mis en lumière le rôle crucial de l'État Kachin au Myanmar dans l'industrie mondiale des terres rares. Les groupes séparatistes, en particulier l'Armée d'Indépendance Kachin, contrôlent désormais environ la moitié de la production mondiale de terres rares lourdes. Cela a engendré des dynamiques géopolitiques complexes impliquant la Chine, qui détient un quasi-monopole sur le traitement des terres rares. La Chine aurait averti les séparatistes Kachin de cesser leur offensive, menaçant de couper les importations s'ils ne s'y conforment pas. De telles actions pourraient déstabiliser les chaînes d'approvisionnement mondiales. En réponse à ces développements, les États-Unis ont levé des sanctions sur certains alliés de la junte dirigeante du Myanmar. Cette décision suggère que les États-Unis s'intéressent à un accord potentiel avec la direction du Myanmar. Les États-Unis pourraient chercher à exercer une influence sur les ressources en terres rares de l'État Kachin en facilitant un accord politico-ressources. Un tel accord pourrait aider à maintenir les généraux actuels au pouvoir et permettre au Myanmar de diversifier ses relations étrangères au-delà de la Chine. Cette manœuvre stratégique fait partie d'un effort plus large des États-Unis pour gagner en influence dans la course technologique aux terres rares. Les États-Unis semblent prêts à privilégier cet impératif stratégique au détriment de leurs objectifs précédents de "démocratie" au Myanmar.